Lorsque Marie-Thérèse des Habsbourg monta sur le trône en 1740, elle hérita de son père (l'empereur Charles VI) une armée pas de la meilleure qualité. L'infanterie de cette armée était mal entraînée, caractérisée par de nombreuses pénuries et, en termes de discipline ou d'équipement - plus ou moins -, elle était inférieure à son homologue prussien. Des lacunes importantes de l'infanterie autrichienne ont été clairement démontrées par les deux guerres de Silésie (1740-1742 et 1744-1745), en particulier les batailles de Ma³ujowice (1741), Strzegom-Dobromierz (1745) et Soor (1745). Il n'est pas surprenant qu'après une série de défaites dans les guerres de Silésie, l'armée autrichienne - en particulier son infanterie - ait subi un certain nombre de changements. Tout d'abord, à partir de 1748, des armes avec un poinçon de fer ont été introduites, et en 1754, le soi-disant Commisflinte wz.1754, qui s'est avéré être l'arme de base du fantassin autrichien jusqu'au début du 19e siècle. Il convient de noter que l'infanterie a également reçu de nouvelles réglementations en 1749, qui prévoyaient que les mousquetaires continuaient à tirer dans une formation à quatre rangées, mais dans le cas des grenadiers, ils ordonnaient de tirer dans une formation à trois rangées. L'élite de l'infanterie autrichienne était constituée de grenadiers, qui constituaient environ 8 à 10% du personnel de cette même infanterie. Ils ont été formés à la manière prussienne avec une discipline tout aussi de fer. Au niveau de la guerre, la compagnie d'infanterie autrichienne comptait 136 hommes et les grenadiers - 100 hommes. Le bataillon à l'effectif de 6 compagnies était composé de 18 officiers et 798 soldats et sous-officiers. Cependant, à la force de 4 compagnies - 12 officiers et 532 soldats et sous-officiers. Si pendant la guerre de Sept Ans (1756-1763) l'infanterie autrichienne continua à céder la place - surtout au début du conflit - à son homologue prussienne, elle réussit dans les batailles de Kolin (1757) et de Kunersdorf (1759), vainqueur des Autrichiens. Il convient d'ajouter que dans ce dernier, ils ont combattu côte à côte avec les troupes russes.
Lorsque Marie-Thérèse des Habsbourg monta sur le trône en 1740, elle hérita de son père (l'empereur Charles VI) une armée pas de la meilleure qualité. Pratiquement toutes ses armes sont restées dans un état loin d'être optimal, souvent la formation et l'équipement étaient inadéquats, ainsi que le commandement. Les carences en cette matière se faisaient déjà sentir lors des deux guerres de Silésie (1740-1742 et 1744-1745). Pour y remédier, dès 1745, Marie-Thérèse entreprit l'œuvre de réformes militaires, qu'elle poursuivit dans la période 1748-1756. A cette époque, de grands exercices de l'armée autrichienne ont commencé à être pratiqués, suivant le modèle prussien, ce qui a augmenté la capacité de commandement du cadre des officiers autrichiens. Il convient également d'ajouter qu'en 1752, une école de cadets a été créée à Wiener Neustadt et qu'en 1769 (c'est-à-dire après la guerre de Sept Ans), une Académie de guerre a été créée à Vienne. Le corps des officiers autrichiens pendant les guerres de Silésie et la guerre de Sept Ans (1756-1763) se composait en grande partie d'étrangers et, à cet égard, il différait considérablement du corps des officiers prussiens, très homogène au niveau national. Ainsi, dans l'armée de Marie-Thérèse, des Allemands, des Hongrois et des Slaves ont servi comme officiers, mais aussi des Hollandais, des Italiens, des Français et des Irlandais. Cependant, il convient de souligner, à la suite de la littérature sur le sujet, que l'écart entre un officier autrichien et un soldat autrichien à cette époque était beaucoup plus faible que dans l'armée prussienne. Si l'on devait désigner les meilleurs officiers autrichiens de l'époque, il faudrait d'abord désigner les maréchaux de campagne de Daun. Browne et Lauodon. Ce dernier, avec Piotr Sa³tykow, a vaincu l'armée prussienne près de Kunersdorf en 1759.